Quels que soient les points de ce « plan de paix » « historique », « grandiose », et autres qualificatifs employés par Trump pour le qualifier, comment peut on faire confiance à un homme qui finance un génocide depuis 2 ans, qui a mis en place des « centres de distribution de l'aide » (GHF) à Gaza, qui sont de véritables abattoirs, qui n'a cessé de proclamer qu'il voulait transformer Gaza en une « Riviera », où il y aurait de bonne affaires à faire pour lui et ses amis, et qui de manière générale fait le contraire de ce qu'il dit, et dit n'importe quoi ?
Un homme qui est au demeurant un raciste, qui expulse à tour de bras les étrangers, un dictateur qui ne respecte même pas la constitution américaine sur la liberté d'expression
Et le fait qu'il choisisse Tony Blair pour assurer avec lui la gestion « provisoire » de Gaza n'est pas plus rassurant.
Nombreux sont ceux qui se souviennent que Blair est l'une des personnalités politiques les plus tristement célèbres de ces deux dernières décennies. Son nom est lié à de multiples scandales qui ont profondément marqué la politique britannique et internationale.
En 2003, Blair s'est rangé aux côtés du président américain George W. Bush et a poussé le Royaume-Uni à envahir l'Irak. Il a affirmé que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive et représentait une menace majeure, induisant ainsi le Parlement et le public en erreur. Plus de 200 000 Irakiens furent tués, Des millions d'Irakiens furent déplacés.
En 2006, le gouvernement travailliste de Blair fut secoué par le scandale des « prêts pour des titres de noblesse ». Les médias révélèrent que de riches hommes d'affaires avaient secrètement prêté des millions au Parti travailliste. Peu après, certains d'entre eux furent nommés à des sièges à vie à la Chambre des Lords.
Après avoir quitté Downing Street en 2007, Blair s'est rapidement constitué une fortune de plusieurs millions de livres sterling en signant des contrats plus que douteux. Des documents ont ainsi révélé que Blair, alors qu'il était envoyé spécial pour la paix du Quartet pour le Moyen-Orient, avait fait pression sur des responsables de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée pour qu'ils accordent une licence de téléphonie mobile à une entreprise liée à des clients de J.P. Morgan, pour qui il travaillait.
Plus de 15 ans après son départ du pouvoir, des mouvements de protestation continuent de se mobiliser contre lui et sa corruption !
Le plan de paix de Donald Trump pour Gaza :
1. Gaza deviendra une zone déradicalisée et exempte de terrorisme.
2. Réaménagement de Gaza au bénéfice de sa population.
3. La guerre prend fin si les deux parties sont d'accord ; les forces israéliennes se retirent et les opérations militaires cessent pour permettre la libération des otages.
4. Tous les otages (vivants et décédés) doivent être restitués dans les 72 heures suivant leur acceptation par Israël.
5. Israël libère 250 prisonniers condamnés à perpétuité et 1 700 détenus de Gaza, dont des femmes et des enfants, après la libération des otages.
6. Amnistie pour les membres du Hamas s'engageant à une coexistence pacifique et à retirer leurs armes ; passage sûr pour ceux qui quittent Gaza.
7. Aide immédiate et complète à Gaza dès l'acceptation de l'accord, y compris la réhabilitation des infrastructures et des hôpitaux.
8. Distribution de l'aide gérée par l'ONU et les organismes internationaux, le point de passage de Rafah étant ouvert selon des conditions convenues.
9. Gouvernance temporaire par un comité technocratique palestinien, supervisé par un « Conseil de la paix » présidé par Trump.
10. Le plan économique de Trump pour reconstruire Gaza avec l'apport d'experts et des opportunités d'investissement.
11. Création d'une zone économique spéciale avec des avantages tarifaires négociés.
12. Pas de déplacement forcé ; liberté de partir et de revenir, avec encouragement à rester et à reconstruire.
13. Le Hamas exclu du gouvernement ; démilitarisation sous supervision internationale et programme de rachat d'armes.
14. Partenaires régionaux pour garantir la conformité et la sécurité.
15. Les États-Unis dirigeront une Force internationale de stabilisation (FSI) pour la sécurité intérieure et le contrôle des frontières.
16. Israël se retirera de Gaza alors que les forces de sécurité israéliennes en prennent le contrôle et conservent un périmètre de sécurité.
17. L'aide et le réaménagement devront se poursuivre dans les zones exemptes de terrorisme si le Hamas rejette le plan.
18. Dialogue interreligieux pour promouvoir la tolérance et la coexistence.
19. Une voie potentielle vers l'autodétermination et l'État palestiniens avec des réformes de l'AP.
20. Les États-Unis vont faciliter le dialogue israélo-palestinien pour une coexistence pacifique.
Trump est de toutes façon un menteur et l'a prouvé à de nombreuses reprises. Il avait ainsi promis que la libération d'un otage américano-israélien assurerait un cessez le feu. Cela n'a jamais été le cas.
Comment faire confiance à ces gens là, totalement inféodés aux fascistes israéliens, eux-mêmes les plus grands menteurs de la terre, qui ont bien l'intention de ne pas se limiter au Hamas, mais de se débarrasser de tous les Palestiniens... et bien au-delà comme l'affirme Netanyahou lui même, en présentant sa carte du futur « grand Israël ».